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Tribune : Félix Tshisekedi face à son agence de sécurité

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schedule 01.10.2024
Les rumeurs sur le viol de l’opposant Jacky Ndala lors de sa détention à l’ANR ont fait couler beaucoup d’encre et de salive.

L’acteur politique dit avoir été « violé » à l’Agence nationale de renseignement avant d’être transféré à la prison centrale de Makala.

L’ancien et célèbre animateur culturel l’a fait savoir dans quelques entretiens téléphoniques et même lors d’une vidéo où il relate avec détail ce qu’il a subi.

« Et puis, ce sont les mêmes personnes qui vous diront qu'elles luttent contre l'homosexualité, mais elles l’utilisent comme arme de torture. Ce régime est pire que n'importe quel régime qu'on a eu en RDC », a-t-il déclaré.

La révélation de cet acte inhumain a été récemment mise en avant sur les réseaux sociaux par Denise Mukendi Dusauchoy, une influenceuse digitale et ancienne candidate à la députation nationale. Dans une vidéo choquante, elle a affirmé être l’ombre qui a orchestrée la déshumanisation de Monsieur Ndala, déclenchant ainsi une vive polémique.

La célèbre Denise Mukendi Dusauchoy a révélé le « viol » de l’opposant M. Ndala, avant de confirmer qu’elle était derrière son arrestation qui avait conduit à l’emprisonnement de ce dernier.

Pendant la campagne électorale, M. Ndala avait milité activement pour le départ du Président Félix Tshisekedi. Il a expliqué que son objectif était de porter plainte pour les abus subis une fois le chef de l’État déchu.

Jacky Ndala, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, aurait donc été victime de viol lors de sa détention dans un local de l'Agence Nationale de Renseignement (ANR). Condamné à 22 mois de prison, Ndala a été libéré le 18 juin 2022, après avoir purgé 11 mois à la prison centrale de Makala. Sa libération est survenue suite à une grâce présidentielle. Bien après cette confirmation, Sur les réseaux sociaux, l’histoire de Jacky Ndala révolte. Plusieurs personnes encouragent le président national du Mouvement de Réveil et de Prise de Conscience à saisir la justice internationale contre l’ANR.

Ce qu’il a directement fait par l’intermédiaire de ses avocats.

Les propos choquants de Denise Mukendi Dusauchoy, dans lesquels elle détaille son implication, ont suscité l'indignation : « On t’a visité par derrière. Tu es resté maboul. On t’a aidé à être pédé. Tu es devenu une femme. (...) Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. »

Pour Monsieur Ndala les propos de Madame Mukendi lui ont permis de briser le silence car il prévoyait saisir la justice à la fin de ce régime mais face aux révélations de son bourreau il était obligé malgré sa dignité de briser le silence.

Il affirme avec émotion « en allant vers leur bureau, en cours de chemin, ils ont improvisé un masque pour me l’imposer, ils m’ont forcé à le mettre. Je n’ai pas eu de choix. Arrivé là-bas, dans ma cellule, un groupe de gens est arrivé pour me demander de remettre le masque, j’ai refusé parce que je trouvais ça suspect. Ils sont repartis et revenus après pour ouvrir la cellule et me brutaliser.

Il poursuit « ils m’ont donné des coups, ils m’ont violenté, ils m’ont sodomisé. Le matin, je ne comprenais pas, je ne réalisais pas. Je ne sais pas si j’étais drogué, je me suis réveillé dans un état déplorable, une humiliation incroyable. J’ai laissé mon honneur dans cette cellule. Mais à ma grande surprise cette dame qui sort dans une vidéo, faisant des déclarations en se vantant d’être celle qui a commandité cette action.

Cependant ses révélations vraies ou fausses ont suscité une avalanche des réactions dont celui du Dr. Flavien Shirandi.,PhD Consultant Politique, Expert en Leadership et Bonne Gouvernance qui souligne que cette affaire doit relancer les débats sur les abus commis au sein des services de sécurité mais aussi la question des droits des détenus et des conditions de détention en RDC, décriées et qui font régulièrement l’objet des critiques de la part la société civile et les organisations nationaux et internationaux. Les cachots de l’ANR sont devenus de plus en plus célèbres à cause des différents abus et violation de la loi.

Le Professeur, Dr. Flavien Shirandi.,PhD rappelle que jadis, le Président Felix Tshisekedi avait promis avant son ascension à la magistrature suprême, dès son premier jour comme Président de la république, il fermerait les cachots de l’ANR qui étaient déjà connus pour ses abus. Une promesse de plus que Président Tshisekedi n’a pas tenue. Il sied de préciser que depuis son arrivé au pouvoir, le Président Felix Tshisekedi a changé 4 fois d’animateurs à la tête de l’Agence Nationale des Renseignements. Il est donc essentiel de se poser des questions, il y a-t-il un problème des sélections d’animateurs de la part du président et son entourage ? Car autant des changements à la tête d’une aussi structure vitale et essentiel pour un Etat n’est jamais un bon présage.

Dans l’effet boule de neige une autre vidéo de Denise Dusauchoy a fait surface, où elle affirme qu’elle était intervenue pour la situation du directeur du comité national des jeux de la francophonie Monsieur Isidore Kwandja qui était selon ses propos, victime des pratiques qui l’ont arraché son humanité et sa dignité. Dr. Flavien Shirandi., PhD s’étonna qu’on retrouve donc des propos similaires qui portent des graves accusations sur les pratiques de l’Agence Nationale des Renseignement. Malgré que ce dernier ait démenti toute sorte des pratiques humaines et dégradantes sur ses personnes, une enquête indépendante s’impose.

La deuxième préoccupation est de savoir qui est réellement cette femme et c’est quoi l’étendue de son pouvoir et son influence ? En effet après des révélations sans gêne de la part de Madame Mukendi, une question s’impose, si ces propos sont vrais, c’est quoi réellement le niveau d’influence de cette femme qui peut organiser, sans problème, un viol d’un politicien détenu au sein de l’agence nationale de renseignement ? Étant donné qu’elle fait partie d’aucun service officiel sauf sa proximité avec le pouvoir actuel.

Le Professeur, Dr. Flavien Shirandi.,PhD pense que la révélation choquante ouvre la boite de pandore sur les différents abus dont sont victimes beaucoup qui passent par ces prisons clandestines et secrètes de l’ANR. Est-ce que c’est une pratique courante pour déstabiliser les opposants et ceux qui ne sont pas d’accord avec le pouvoir actuel ou un simple cas isolé ? Beaucoup s’interrogent et sont préoccupés pour les cas de plusieurs opposant qui sont passés par ces prisons clandestines, je cite François Beya, Salomon kalonda, Seth Kikuni et tant d’autres. Face à une telle horreur, un traitement inhumain et dégradant qui peut briser toute une vie, la justice congolaise doit prendre ses responsabilités, pas seulement pour sanctionner son bourreau et ses complices, mais aussi une réparation et un suivi adapté des victimes.

Troisièmement, le Dr Flavien Shirandi.,PhD insiste qu’ une restructuration de l’agence nationale de..
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